Santé Publique et Prévention

Juliana ANTERO 2020

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FEMALE AND MALE US OLYMPIC ATHLETES LIVE 5 YEARS LONGER THAN THEIR GENERAL POPULATION COUNTERPARTS: A STUDY OF 8124 FORMER US OLYMPIANS

British Journal of Sports Medicine
Juliana Antero, Hirofumi Tanaka, Quentin De Larochelambert, Maja Pohar-Perme, Jean-François Toussaint

 

Objectif : Quantifier la longévité des athlètes olympiques américains féminins et masculins et les années de vie perdues ou sauvées en raison de multiples causes de décès par rapport à la population générale américaine.

 

Méthodes : Les anciens athlètes américains ayant participé aux Jeux olympiques d'été ou d'hiver au moins une fois entre 1912 et 2012 ont été inclus. La date de naissance, de décès et les causes sous-jacentes de décès des Olympiens ont été certifiées par le National Death Index. La mortalité globale et les causes de mortalité des Olympiens ont été comparées à la population générale américaine sur la base des tables de mortalité américaines, ajustées en fonction du sexe, de la période et de l’âge. Les différences de mortalité entre les populations ont été quantifiées à l'aide de la méthode des années perdues / années sauvées (YS).

 

Résultats : 8 124 Olympiens américains (2301 femmes et 5823 hommes) ont vécu 5,1 ans de plus (IC 95% YS 4,3 à 6,0) que la population générale, sur la base de 2309 décès observés (225 femmes, 2084 hommes). Différentes causes de décès ont contribué à la longévité des Olympiens comme suit: 2,2 années ont été sauvées (1,9 à 2,5) des maladies cardiovasculaires (MCV); cancer, 1,5 an (1,3 à 1,8); maladies respiratoires (par exemple, grippe, pneumonie), 0,8 an (0,7 à 0,9); causes externes (p. ex. accidents, homicides), 0,5 an (0,4 à 0,6); maladies endocriniennes et métaboliques (par exemple, diabète, hyperlipidémie), 0,4 an (0,2 à 0,5) et maladies du système digestif (par exemple, cirrhose, insuffisance hépatique), 0,3 an (0,2 à 0,4). Les taux de mortalité dus aux troubles du système nerveux (par exemple, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson) et aux maladies mentales (par exemple, la démence, la schizophrénie) n’étaient pas différents de ceux de la population générale.

 

Conclusion : Les olympiens américains ont vécu plus longtemps que la population générale, un avantage principalement conféré par des risques plus faibles de maladies cardiovasculaires et de cancer. Les troubles du système nerveux et la maladie mentale ne différaient pas entre les Olympiens américains et la population générale.