Berthelot et al 2019

Archives of Public Health

Geoffroy Berthelot, Stacey Johnson, Philippe Noirez, Juliana Antero, Adrien Marck, François-Denis Desgorces, Fabien Pifferi, Patrick A. Carter, Michael Spedding, Archana Singh Manoux and Jean-François Toussaint.

La relation âge-performance décrit les changements dans les capacités structurelles et fonctionnelles de l’organisme au cours de la vie. Typiquement, le modèle empirique est une association de forme asymétrique en U inversé avec un pic de capacité se produisant tôt dans la vie. Ce processus est bien décrit dans la littérature, avec un intérêt croissant pour les fonctionnalités caractérisant ce modèle, comme le taux de croissance, l'âge de la performance maximale et le taux de déclin de l’âge. Ceci est généralement examiné dans des cohortes d'individus suivis au fil du temps avec des évaluations répétées de l'état physique ou des capacités cognitives. Ce cadre devrait être intégré dans les programmes de santé publique, en intégrant les avantages (tels que les entraînements physiques ou cognitifs) ou des effets indésirables (tels que des maladies chroniques ou des blessures) qui soutiennent ou limitent respectivement les capacités. Le maintien des performances physiques ou cognitives à un âge plus avancé se traduirait à la fois par une santé optimale et offrirait une meilleure résistance aux conditions invalidantes et aux maladies chroniques, telles que l'obésité et le diabète de type 2. Les causes de la dégénérescence accélérée de la santé sont principalement: les modes de vie sédentaires et malsains y compris une mauvaise nutrition, l’exposition aux polluants environnementaux et l’hétérogénéité du vieillissement. Une meilleure connaissance des optimums, compatible avec une bonne santé, devrait également permettre d'établir des conditions idéales pour la longévité.