Programme de recherche
Programme PERSEE - Contrat de recherche 2019-2023
L’atteinte de la performance sportive est un processus éminemment complexe reposant sur une organisation rigoureuse et subtile des procédés d’entraînement et de récupération favorables au développement des adaptations permettant aux sportifs de faire face à un environnement contraint et hautement concurrentiel. Les 2 objectifs du programme de recherche 2019-2023 du laboratoire SEP que sont (1) l'optimisation de la performance et (2) la prévention des blessures, sont soutenus par une approche transversale concourant à la recherche des conditions optimales de vie et d’entraînement. Baptisé PERSEE*, ce programme s'appuie sur les apports de 5 champs scientifiques (biomécanique, neurosciences, physiologie, psychologie et sociologie du sport), permettant d'appréhender les différentes échelles de construction de la performance sportive, des organisations collectives jusqu'au fonctionnement de l'unité muscle-tendon.
Cette approche pluri-disciplinaire participe au développement de 3 thèmes de recherche :
L’une des spécificités du Laboratoire SEP est de travailler en relation étroite avec les Pôles France de l'INSEP dans le cadre de l’accompagnement scientifique des fédérations olympiques et paralympiques. Ses missions consistent ainsi à analyser, innover et participer activement au transfert de connaissances et de technologies au bénéfice de la performance sportive de haut niveau. Ces actions s’inscrivent dans la perspective des grandes échéances internationales, en particulier les Jeux Olympiques et Paralympiques, dont ceux qui se dérouleront à Paris en 2024. Le Laboratoire SEP fait partie du consortium ReFORM, qui a reçu en 2018 le label "Research Centre for prevention of injury and protection of athlete health" de la part du Comité International Olympique.
*optimisation de la PERformance, prévention de la bleSsure et Equilibre de viE du sportif.
RECONNAISSANCE INSTITUTIONNELLE
Dans le cadre du programme prioritaire de Recherche Sport de Très Haute Performance lancé dans la perspectives des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Laboratoire SEP participe à 3 projets soutenus par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et le Secrétariat Général pour l’Investissement (SGPI) :
- FULGUR (porteur, 1,9 M€), réalisé en collaboration avec les Fédérations Françaises d’Athlétisme, des Sports de Glace et de Rugby, le CNRS, le CEA, l’Université Côte d’Azur, l’Université Jean Monnet Saint-Etienne, l’Université Savoie Mont Blanc, l’Université de Nantes, l’Université Paris Saclay, les entreprises Supersonic Imagine et Natural Grass
- HYPOXPERF (porteur, 1,3 M€), réalisé en collaboration avec les Fédérations Françaises de Canoë-Kayak et Sports de Pagaie, de Cyclisme, de Judo, Jujitsu, Kendo et disciplines associées, de Luttes et disciplines associées, de Natation et de Rugby, l'Université Claude Bernard Lyon 1 (Laboratoire Inter-universitaire de Biologie de la Motricité, LIBM, EA 7424), l'université de Bourgogne-Franche-Comté (Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société, C3S, EA 4660), l'association pour la recherche et la promotion de l'entraînement en hypoventilation (ARPEH), l'Université de Perpignan Via Domitia (Laboratoire Européen Performance Santé Altitude, LEPSA, EA 4604 and Images Espace-Dev (IED) UMR 228), l'Université de Poitiers (Laboratoire Mobilité Vieillissement et Exercice, MOVE, EA 6314), l'université de Grenoble (Laboratoire Hypoxie Physiopathologie cardiovasculaire et Respiratoire, HP2, INSERM U1042), l'Université de Strasbourg (Laboratoire Mitochondrie, Stress Oxydant et Protection Musculaire, MSP, EA 3072), l'Ecole Nationale des Sports de Montagne (ENSM), le Centre National d’Entraînement en Altitude (CNEA) et l'entreprise INSIDE THE ATHLETE 3.0 (ITA 3.0)
- PARAPERF (partenaire, 2,2 M€)
- DDAY (partenaire, 1,4 M€)
Le Laboratoire SEP est membre du Groupement de Recherche Sport & Activité Physique (GDR Sport & APS) créé par le CNRS en 2019. L’enjeu de ce GDR est de fédérer, dans une perspective de recherches pluri et interdisciplinaires, l’ensemble des acteurs du sport et de l'activité physique, en mettant en synergie les laboratoires de recherche, les industriels du sport, et les usagers que sont les fédérations sportives, leurs athlètes et plus généralement le citoyen. Le Laboratoire SEP participe à l’animation du GDR à travers son directeur, Gaël Guilhem, membre du Conseil Scientifique du GDR.
Le Laboratoire SEP fait partie du Réseau Francophone Olympique de la Recherche en Médecine du sport (ReFORM), qui a reçu en 2018 le label "Research Centre for prevention of injury and protection of athlete health" de la part du Comité International Olympique. ReFORM reçoit le soutien du CIO pour mener des recherches multi-centriques visant le développement de connaissances originales à l’interface des problématiques scientifiques et cliniques. Ces recherches sont conduites en interaction avec les 10 autres centres internationaux labellisés par le CIO.
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) a confié à l'ANRT la mise en œuvre du dispositif Cifre. Son objectif est de favoriser le développement de la recherche partenariale publique-privée et de placer les doctorants dans des conditions d'emploi. Le laboratoire SEP met en avant ces dispositifs de financement pour renforcer les relations avec les partenaires publiques et privés et l'insertion professionnelle de ses doctorants.
Les locaux du laboratoire SEP et en particulier sa plateforme scientifique baptisée Espace Scientifique Henry Vandewalle en 2020 disposent d’une autorisation de lieu de recherche biomédicale délivrée par l’Agence Régionale de Santé d’Île de France (ARS IDF) en novembre 2016.
Le Laboratoire SEP a été évalué par le Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) en début d'année 2024. Le HCERES évalue les entités de recherche bénéficiant d’une labellisation et d’un financement publics. Ces évaluations sont conduites de façon collégiale par les pairs. A travers de critères explicites, l’évaluation prend en compte la pluralité des missions, la diversité de la recherche et, le cas échéant, la complexité de sa dimension interdisciplinaire. Chaque critère, s’appuie sur des faits observables et en apprécie la valeur. Mise en place selon un programme quinquennal, cette démarche aide d’abord les personnels des entités évaluées à mieux apprécier leurs activités et leurs résultats au regard de leurs missions. Elle leur permet de se positionner dans leur environnement régional, national et international. Elle met aussi à disposition des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche des informations facilitant le pilotage de la recherche. L’évaluation fournit enfin au grand public des informations sur les entités de recherche en France (voir le rapport pour le contrat ci-dessous).